lundi 19 mars 2012

Lettre des élèves du lycée Emile Duclaux à Mme le Recteur

*Lettre à l'attention de Madame Campion, Recteur de l'académie de
Clermont-Ferrand*


Fait à Aurillac, le 19 mars 2012
Madame le Recteur d'Académie,

En tant qu'élèves du lycée aurillacois Emile Duclaux, nous tenons à vous
informer publiquement, par le présent écrit, que nous désapprouvons les
diverses mesures prises à l'encontre de notre établissement, et soutenons
nos professeurs dans leur mouvement de protestation. En effet, nous
ressentons d'années en années une dégradation considérable de nos
conditions d'apprentissage, et nous estimons qu'il est aujourd'hui
nécessaire d'exprimer nos craintes.

Comme vous le savez déjà, si les mesures évoquées sont appliquées, notre
lycée verra trois de ses classes de terminale et une de ses classes de
seconde disparaître, entraînant une augmentation dramatique des effectifs
dans les classes. Nous, élèves, ne pouvons que nous prononcer contre un tel
projet, conscients de l'aberration que constitueraient des classes de 35
élèves et plus, comme l'annoncent les prévisions. Vous conviendrez que,
dans une telle situation de surcharge des classes, le concept
d'« accompagnement personnalisé » prévu par la réforme générale du lycée
devient inapplicable.

Plus préoccupante encore, la diminution du nombre d'heures allouées au
lycée, ainsi que la suppression de plusieurs postes de professeurs (dont
cinq postes pleins), menacent directement l'un des atouts majeurs de notre
établissement, à savoir la diversité des options proposées. Dès l'année
prochaine, nombre d'enseignements seront mis en danger : c'est notamment le
cas des langues et des options artistiques, mais également de certaines
spécialités introduites par la réforme de la classe de Terminale. Le lycée
Emile Duclaux étant le seul établissement cantalien à proposer certains de
ces enseignements, doit-on en déduire que les futurs élèves du Cantal
désireux de suivre ceux-ci seront contraints d'être scolarisés à
Clermont-Ferrand ? Il s'agit d'une atteinte à l'égalité des chances, et une
dégradation évidente de la qualité de l'enseignement dans notre
département.

Nous, lycéens, considérons que ces mesures nous concernent autant que le
personnel enseignant, et refusons d'assister sans agir à de telles
dégradations de nos conditions d'apprentissage. Nous revendiquons donc,
madame le Recteur, une révision du projet établi par le précédent Recteur,
c'est-à-dire le maintien des quatre classes touchées, la sauvegarde des
postes d'enseignants en passe d'être supprimés, la conservation de
l'ensemble des différentes options menacées ainsi que la création des
enseignements de spécialités prévus par la réforme. Nous ne pouvons
accepter sans réaction la mise en place de mesures qui mettent en danger
nos conditions d'apprentissage et de réussite.

Nous tenons à bien souligner le caractère apolitique de notre
mobilisation: l'enseignement dispensé dans notre établissement est en
danger, et c'est notre devoir d'élèves de défendre celui-ci aux côtés de
nos professeurs. De plus, désireux de poursuivre notre année dans les
meilleures conditions possibles, nous regrettons profondément d'avoir à
consacrer un temps précieux à de telles revendications, et espérons que
vous ferez le nécessaire pour que celles-ci aboutissent.
          Les élèves du lycée Emile Duclaux mobilisés

La Montagne 19 mars 2012

dimanche 18 mars 2012

18 mars Esprit Public de Philippe Meyer France Culture

Brèves :


- Intervention de Philippe Meyer à propos du lycée Emile Duclaux d’Aurillac :
« Il y a quatre ans notre émission avait été diffusée en direct et en public depuis le lycée Emile Duclaux à Aurillac dans le Cantal. Par trois fois, lors de la saison radiophonique 2007 2008, nous avions été accueillis dans cet établissement d’enseignement général par des professeurs enthousiastes et des lycéens attentifs et préparés. Le rectorat de Clermont Ferrand se propose de supprimer à la rentrée prochaine 136 des 768 heures d’enseignement qui y sont dispensées. Cette décision, qui aboutira à la déréliction de ce lycée, est annoncée alors que la Région Auvergne investit 14 millions d’euros dans la réfection des bâtiments et des équipements d’Émile Duclaux. C’est sans doute afin de montrer quel souci des deniers publics taraude le susdit rectorat et l’importance que son état-major accorde aux décisions des élus. Cette amputation aboutit à la suppression des enseignements optionnels, et notamment du grec, matière dont l’ensemble du corps enseignant d’Aurillac a été informé par son administration qu’elle était bien trop  distinguée pour leurs élèves et que ceux qui tiennent à l’étudier n’ont qu’à devenir pensionnaires à Clermont Ferrand. La décision du rectorat fait peser sur le seul lycée Emile Duclaux 20% des suppressions de postes de l’ensemble de l’Académie. Nous espérons que la nouvelle rectrice, Madame Campion, se fait une autre idée de l’aménagement du territoire et du rôle que peut y jouer l’Éducation nationale. Pour ma part, je trouve ce cas suffisamment exemplaire de cette morgue inepte et du  technocratisme aveugle que Sophie Coignard et Romain Gubert ont inventoriés dans un livre récent intitulé « L’Oligarchie des incapables » (Albin Michel, 2012) pour continuer à tenir nos auditeurs informés, dans cette émission ou à l’occasion d’une chronique matinale et toutologique. »

http://www.franceculture.fr/emission-l-esprit-public

samedi 17 mars 2012

Ilaca 16 mars

L’enseignement cible du gouvernement, Alain Calmette communique:
16 février 2011 Par Didier 1 Commentaire

Alain calmette Maire d’Aurillac et Conseiller Général du cantal s’indigne sur l’une des cibles privilégiées du gouvernement: L’enseignement, et communique à nos lecteurs:
Les professeurs du Lycée Emile Duclaux viennent de m’informer des évolutions inacceptables prévues pour cet établissement à la rentrée 2011:
- Perte de 2 classes de première
- Suppression de 7,5 postes soit 10% de l’effectif

La majorité municipale condamne cette attaque sans précédent contre le Lycée Emile Duclaux et soutiendra les enseignants et personnels de cet établissement dans les actions qu’ils seront amenés à conduire.

Cette situation n’est malheureusement pas isolée et le pire est à venir pour la rentrée prochaine.

Cette année s’avère être catastrophique pour l’enseignement public du Cantal. En effet le rectorat a d’ores et déjà annoncé la fermeture de 186 postes pour le secondaire et de 104 postes pour le primaire dans l’académie, soit une perte sèche de 186 emplois pour l’Auvergne. Nul doute que le Cantal, en général, et Aurillac, en particulier, seront encore une fois très lourdement frappés par ces suppressions : outre le Lycée Emile Duclaux, les Lycées Monnet, Mermoz et Cortat, l’E.R.E.A. seront eux aussi très affectés, sans parler des collèges pour lesquels nous n’avons pas encore d’information. On parle en outre de 15 suppressions de postes dans les écoles primaires.

La limite acceptable, en dessous de laquelle le service public d’enseignement ne peut être correctement rendu, est désormais franchie. L’école de la République, l’enseignement public garant de l’éducation pour tous, est mis à mal par un gouvernement et sa majorité UMP qui suppriment des postes d’enseignants sans discernement et sans aucune concertation, selon une logique purement comptable et financière.

Cette politique calamiteuse pour l’avenir et les générations futures réduit à peu de chose les efforts pourtant importants déployés par ailleurs par la Ville d’Aurillac, dans le cadre de son projet éducatif local (P.E.L.), qui a fait de l’éducation sa priorité.

http://www.ilaca.info/2011/02/16/lenseignement-cible-du-gouvernement-alain-calmette-communique/

jeudi 15 mars 2012

Radio Totem 14 mars

Aurillac : les professeurs d'Emile Duclaux mobilisés

le 14/03/2012 11h41


Des enseignants du lycée Emile Duclaux, à Aurillac, vont se rendre au rectorat Clermont-Ferrand, ce mercredi. Accompagnée d'élèves et de parents, une vingtaine d’entre eux va se rendre au rectorat pour demander le maintien de la totalité des enseignements dispensés dans leur lycée. La rectrice prévoit notamment à la rentrée de septembre de supprimer une classe de seconde, de rendre 5 postes pleins et 4 demi-postes d’enseignants et de fermer des options. Notez qu’un préavis de grève des enseignants a été déposé pour jeudi.

Radio Totem 13 mars

Aurillac : le lycée Emile Duclaux reste mobilisé
le 13/03/2012 11h32

Depuis le 27 février dernier, à Aurillac, les enseignants du lycée Emile Duclaux poursuivent leurs actions pour dénoncer les suppressions prévues dans l'établissement à la rentrée de septembre. Un déplacement est prévu mercredi après-midi avec un rendez-vous à 15h devant le rectorat. Les manifestants demanderont la révision de la dotation horaire afin de maintenir les classes et options menacées. Selon un communiqué, "la dotation horaire proposée ne tient pas compte de la situation particulière du lycée. C’est le seul du bassin d’Aurillac à proposer toutes les filières générales et des formations nombreuses et spécifiques".

dimanche 11 mars 2012

La voix du Cantal 8 mars 2012




7 mars Radio Totem

Aurillac : Vincent Descoeur défend le lycée Duclaux
le 07/03/2012 10h13

Alerté par les parents d’élèves du lycée Emile Duclaux à Aurillac, le député Vincent Descoeur s’est adressé au recteur de l’académie de Clermont-Ferrand. Le lycée doit rendre 5 postes pleins et 4 demi-postes, ce qui représente près de 20 % des suppressions de postes en lycée général et technologique sur l’académie. Le député demande à Marie-Danièle Campion de revoir sa copie et de reconsidérer la dotation horaire. Il lui a dit lors de la venue du ministre Laurent Wauquiez à Aurillac, lundi. Vincent Descoeur en a profité pour sensibiliser aussi le ministre de l’Enseignement supérieur à la situation de cet établissement.

mardi 6 mars 2012

Lettre du député du Cantal et président du conseil général Vincent Descoeur à Mme le Recteur de l'Académie

Madame Marie-Danièle CAMPION
Recteur de l’académie de Clermont-Ferrand

Madame le Recteur,
Je souhaite attirer votre attention sur les inquiétudes des enseignants et parents d’élèves du lycée Emile Duclaux d’Aurillac qui m’ont alerté sur la perspective d’une forte réduction des moyens affectés à cet établissement à la rentrée 2012.
Le lycée Emile Duclaux devrait en effet rendre 5 postes pleins et 4 demi-postes, ce qui représenterait près de 20 % des suppressions de postes en lycée général et technologique à l’échelle de l’académie. Il perdrait comparativement à ses effectifs plus de postes que d’autres établissements similaires dans l’académie.
Au regard des effectifs prévisionnels et de l’augmentation du nombre d’élèves en collège, il me paraît en premier lieu important, comme le demandent parents et enseignants, de maintenir 7 classes de seconde dans cet établissement afin de ne pas mettre en danger la structure du lycée en première et en terminale dans les années à venir. De même si, comme on m’en informe, les effectifs dans certaines classes de terminale devaient atteindre 40 élèves, la décision de réduire de quatre à deux le nombre de classes de terminale ES devrait être reconsidérée et il y aurait lieu de maintenir une troisième classe.
Enfin, il apparaît que la réduction des moyens envisagée conduirait à remettre en cause l’enseignement de différentes options et enseignements d’exploration. Au-delà du seul critère des effectifs, le calcul de la dotation horaire devrait intégrer la nécessité de préserver une offre de formation à l’échelle du département et, en l’occurrence, tenir compte du fait que ce lycée est parfois le seul établissement du Cantal à proposer ces options. C’est le cas par exemple de l’enseignement du grec, l’argument opposé selon lequel d’autres établissements de l’académie proposent cet enseignement n’étant pas acceptable pour des parents qui souhaitent légitimement scolariser leur enfant dans le département.
Plus globalement, au-delà des problèmes d’organisation qu’elle entraînerait, cette réduction des moyens aurait des conséquences sur l’attractivité du seul lycée public d’enseignement général de la ville d’Aurillac, à un moment où il se trouve fragilisé par les importants travaux de restructuration dont il fait l’objet.
A la lumière de ces éléments, je vous serais reconnaissant de reconsidérer la dotation horaire du lycée Emile Duclaux et de m’indiquer quelles solutions vous pourrez mettre en oeuvre pour répondre au mouvement de protestation qu’a légitimement suscitée l’annonce de ces réductions de moyens dans cet établissement.
Je souhaiterais pouvoir vous rencontrer afin d’évoquer la situation de ce lycée et, dans l’attente d’un prochain rendez-vous, vous prie de croire, Madame le Recteur, en l’assurance de ma considération distinguée.
Vincent DESCOEUR
Député du Cantal
Président du Conseil général

samedi 3 mars 2012

2 mars Radio Totem

Lycée Emile Duclaux : une rencontre décevante pour les professeurs
le 02/03/2012 10h51

La réunion avec le secrétaire général du rectorat à Clermont-Ferrand de cette semaine n'a rien donné, selon les enseignants du lycée Emile Duclaux à Aurillac. Il y a été question des suppressions de classes et de postes prévues dans cet établissement à la rentrée de septembre. Dans un communiqué, les enseignants déclarent que le secrétaire général leur a affirmé que la répartition des moyens ne peut se faire qu’à l’échelle académique, sans aucune prise en compte des spécificités locales. Notez que sur ce dossier, le président de région, René Souchon apporte son soutien aux enseignants. Pour lui, le projet du rectorat est contraire à une logique d’aménagement du territoire.

vendredi 2 mars 2012

Blog Alain Calmette

Le lycée Emile Duclaux dans la tourmente
7 classes supprimées en 2 ans, suppression d’options pourtant enseignées dans les collèges, classes de première à 35, classes de terminale à 40, voilà le résultat de la dégradation du système scolaire organisée par ce gouvernement.

J’ai indiqué aux nombreux élèves, professeurs et parents rassemblés jeudi 1er mars ma totale solidarité avec le combat qu’ils mènent pour stopper cette spirale du déclin.

Cette situation n’est pas spécifique au lycée Emile Duclaux mais touche l’ensemble de l’offre d’éducation : suppression de postes dans le primaire,abandon du soutien aux élèves en difficulté ( Rasd, EREA), suppression de la formation des enseignants.

Tout ceci est le résultat d’une politique nationale qui a consisté à supprimer 60 000 postes d’enseignants en 5 ans !!!

L’égal accès républicain à l’offre publique d’éducation est remis en cause dans le Cantal. Un élève cantalien n’a plus le même choix ni les mêmes conditions d’accueil qu’un élève issu d’un territoire plus favorisé. Ce n’est pas acceptable.

C’est le gouvernement qui propose le budget de l’Etat, c’est l’assemblée nationale qui le vote ! Le recteur, l’inspecteur d’académie n’y sont pour rien, les responsabilités sont donc claires ! On ne peut pas soutenir cette politique et s’étonner que le lycée Emile Duclaux et beaucoup d’autres établissements du Cantal soient touchés !

Il faut remettre l’éducation et l’avenir de nos enfants au coeur des priorités.
http://www.alaincalmette.fr/?p=809

2 Mars La Montagne

2 Mars Radio Totem

Aurillac : un picnic pour le lycée Emile Duclaux
le 01/03/2012 10h04

Le personnel enseignant du lycée Emile Duclaux d’Aurillac organise un picnic, ce jeudi, à 18h. Parents, élèves et professeurs y débattront sur les actions à mener sur les suppressions de moyens qui menacent l’établissement pour la rentrée de septembre. Cinq postes pleins et 4 demi postes sont notamment concernés. A l’échelle de l’académie, cela représente 20 % des suppressions de postes en lycée général et technologique

29/02/2012 Compte rendu fédération parents d’élèves (PEEP)

Présent au Conseil d'Administration depuis plusieurs années, je ne peux que constater la dégradation et les amputations qui sont faites au lycée Emile Duclaux et à mon sens décalées par rapport aux efforts qui ont été et sont demandés dans le cadre de la réforme de l'état.
La contribution de Duclaux et hors de proportion comparée aux autres établissements du département et ce depuis plusieurs années.
Il y a à mes yeux injustice.
Tout ce qui est considéré comme option rare est en voie de disparition, grec (à la rentrée prochaine alors qu'il y a 28 élèves en grec à Jules Ferry et regroupement des classes de 1ere et terminales dans la matière), italien (l'année dernière, même si un professeur est toujours présent cette année le poste a été rendu) on ne sait pas combien de temps nous garderons cette option, bientôt latin (on commence à regrouper les classes et les niveaux (débutants et confirmés)), sous peu allemand (idem) pour les options langues. Il en est de même de l'option science économique approfondie en terminale (option qui elle est par contre maintenue au Lycée Jean Monnet, lycée d'enseignement technique et technologique et qui maintient des classes de 1ere et Terminales ES (enseignement général en concurrence avec Duclaux). (Cette option est l'option pour préparer sciences po ou les écoles de journalisme)
L'ensemble Jean Monnet Mermoz voit sa dotation horaire augmenter pour la rentrée 2012/2013 (environ 45 h ) et rend 1 poste dans le cadre de la réforme alors que Duclaux rend 6 postes et 136 heures. (les enseignants indiquent qu'à l’échelle de l’académie, cela représente presque 20% des suppressions de postes en lycée général et technologique.)
Quant aux autres options, elles sont pour certaines fortement compromises.
Pour ce qui concerne les aspects expérimentaux du lycée tel que le sismographe ("projet sismo" le lycée E. Duclaux va relayer et analyser les relevés effectués sur Mars par le sismographe qui vient d'y atterrir) et le maillage qu'il représente, tout ceci est remise en cause par la dotation horaire globale qui ne prévoit rien pour cet aspect innovant et orienté pédagogie du lycée (pas de prise en compte des spécificité des établissements, l'affectation des horaires dotés est effectuée sur les matières essentielles).

Je ne peux aussi que constater l'augmentation des effectifs dans les classes (35 désormais) et les jongleries effectuées au niveau de la répartition des heures professorale en dédoublage... on est obligé de raisonner désormais en multi-divisons qui conduisent à des regroupement en tronc commun.

Je confirme donc que :
Une classe de seconde et trois classes de terminales disparaissent (en deux ans, le lycée est passés de 25 à 18 classes de plus en plus surchargées)
(on voudrait envoyer un message aux parents pour les inquiéter et leur dire ne mettez pas vos enfants dans cet établissement, on ne ferait pas mieux),
le lycée rend 136 heures et 5 postes pleins, plus des demi postes.
des options sont fermées (danse et grec à la rentrée), (option danse que l'on nous a imposé l'année dernière pour renforcer la cohérence artistique de l'établissement, respecter la cohérence avec l'ouverture des CHAD classes horaires aménagés Danse au Collège Jeanne de la Treilhe. Cette option a été ouverte avec promesse d'obtention des moyens horaires sur la DGH dotation Globale Horaire auprès du rectorat, moyens qui n'ont jamais été affectés au Lycée.)
d’autres options sont réduites (un tiers du volume horaire de certaines options : musique, théâtre, arts plastiques, lettres classiques) afin de les maintenir et les préserver plutôt que d'en supprimer certaines. Options pour lesquelles Emile Duclaux est connu et reconnu.
Un enseignement d'exploration est perdu ( arts du spectacle).
Des dédoublements à priori nécessaires sont supprimés par manque de moyen! Le soutien est quasi inexistant et très ciblé (en fonction des filières Maths et Physique exclusivement pour les Tles S, Français Maths pour les secondes,...)
Les effectifs ne diminuent pas; en conséquence des classes de terminale à plus de 37 élèves sont à prévoir! (avec les redoublants)

L'affectation des élèves sur les établissement s'effectue en plus des conseillers d'orientation, par l'Inspection d'Académie, qui ensuite indique que nos effectifs sont en baisse et s'abrite derrière la déprise démographique.
(l'année dernière les élèves de Mur de Barrez étaient refusés d'entrer à Duclaux et étaient dirigés sur Saint Flour dans une seconde ouverte spécialement alors que l'on en avait fermé dans le même temps deux à Duclaux. Bilan de l'opération, 14 élèves dans la seconde ouverte, les élèves de Mur étant parti à Rodez et surcharge dans les secondes de Duclaux avec des départs d'élèves en cours d'année pour le privé. Même cas de figure pour Mauriac, ou on les renvoyait les élèves sur Mauriac.
En contradiction avec les directives ministérielles l'Inspecteur d'Académie refait la carte scolaire.

Il faut aussi avouer que du fait du très faible engagement des parents, nous sommes supposé être représentés dans certaines commissions (appel d'affectation par exemple, etc...)
C'est à chaque fois des demi journées entière de bénévolat, en 2010 je les avais toutes faites (11 demi journées). Nous n'étions quasi pas présents l'année dernière.

Je sais qu'un bon nombre de parents s'inquiètent de ce mouvement de grève qui est prévu sur la semaine.
J'ai eu Mr Lallemand délégué des professeurs ce matin, je lui ai dit notre soutien, mais je lui ai aussi demandé pour que le soutient des parents soit fort pour la défense du Lycée, de veiller à ce que les programmes et les enseignements ne soient pas pénalisés et ce pour toutes les classes 2ndes, 1eres qui ont le Bac de français et d'histoire géo et les terminales pour le Bac. Libre à eux de choisir des moyens d'action en conséquence qui ne pénalisent pas nos enfants.

Je dois faire le point demain entre autre avec la direction de l'établissement.

Nous avons rencontré ce soir, Mme Sophie Vidal et moi même le Directeur de Cabinet du Préfet pour l'informer de la situation grave et envisager des propositions de sortie de crise.
Les personnels du Lycée étaient reçus dans le même temps par l'Inspecteur d'Académie, ils avaient été reçu hier par le secrétaire général de l'Inspection d'Académie sans résultat.

J'avais rencontré, il y a 15 jours, le samedi de la sortie des vacances de février Vincent Descoeur député, pour le tenir informé de la situation et lui demander d'agir en particulier dans le cadre d'un respect de l'aménagement du territoire au plus haut niveau comme ses homologues l'ont fait dans d'autres circonstances. Il s'est abstenu lors du votre du budget à l'assemblée avec pour motif l'aménagement du territoire.

J'ai été désigné par le préfet (sur proposition de la PEEP) à la CDEN Commission Départementale de l’Éducation Nationale (cela ne traite normalement que des collèges et de la carte scolaire). Lors de la dernière CDEN, j'ai attiré le regard de l’État sur la cohérence des options proposées en Collège et celles proposées en Lycée dans le Département et leur continuité. J'ai aussi demandé que l’État définisse et nous fasse connaitre pour un territoire rural, les options et choix minimaux que doit offrir l’Éducation Nationale (collège et lycées) pour respecter l'égalité des chances de nos enfants entre ville et "campagne".
Car comme il y a diminution de la DGH Dotation Globale Horaire pour chaque établissement dans le cadre de la réduction des dépenses de l'Etat, les Collèges suppriment en premier lieu les options rares ou considérées comme accessoires et qui sont souvent des options d'enseignement général (option euro anglais espagnol ou allemand; latin, grec, langue rare (pour notre département) : italien, on ne parle pas de Russe ou de chinois ou japonais. Ce qui se répercute sur le lycée d'enseignement général qu'est Emile Duclaux, mai crée surtout des distorsions éducatives territoriales et donc supprimé l'équité et des chances de réussite pour nos enfants. Ce qui à terme posera les parents qui le peuvent à aller s'installer proche des villes offrant tous les choix et accélèrera la déprise démographique dans notre département et les départements ruraux.

On célèbre un chirurgien émérite ces jours à Aurillac, le Professeur Henri Mondor, ancien élève de Emile Duclaux et l'on s’enorgueillit de son "humanité" dans le sens humanisme, il avait appris le latin, le grec et le dessin au Lycée. Ce Lycée pourra t-il encore dans les années avenir former des "humanistes"?
Jean-Philippe SAUNAL

La Voix du Cantal 1 au 7 Mars


1er mars 2012 Radio Totem

Aurillac : un picnic pour le lycée Emile Duclaux
le 01/03/2012 10h04

Le personnel enseignant du lycée Emile Duclaux d’Aurillac organise un picnic, ce jeudi, à 18h. Parents, élèves et professeurs y débattront sur les actions à mener sur les suppressions de moyens qui menacent l’établissement pour la rentrée de septembre. Cinq postes pleins et 4 demi postes sont notamment concernés. A l’échelle de l’académie, cela représente 20 % des suppressions de postes en lycée général et technologique.

Message de soutien de Monsieur Souchon, président de la région Auvergne

Compte rendu rencontre Rectorat / délégation enseignants.

Depuis le lundi 27 février, le lycée Emile Duclaux est en grève. Les personnels grévistes multiplient les rencontres avec les élus et les responsables de l’Education Nationale. Suite à une demande d’audience auprès du rectorat, une délégation d’enseignants a été reçue par MM. Guillon, secrétaire général du cabinet du recteur et Gautereau, directeur de la prospective et de l’organisation scolaire.
MM. Guillon et Gautereau ont systématiquement opposé une logique purement comptable aux arguments avancés par les représentants des enseignants. La répartition des moyens ne peut se faire, d’après eux, qu’à l’échelle académique, sans aucune prise en compte des spécificités locales, et notamment départementales. Ces principes conduisent mécaniquement à la suppression de nombreux enseignements et spécialités dont certains ne sont proposés dans aucun autre lycée du département. L’égal accès de tous les élèves aux principales formations de l’enseignement secondaire se voit ainsi explicitement remis en cause dans le Cantal par les services du rectorat en dépit de toute considération d’aménagement du territoire.

Le 19/20 de France 3 Auvergne

19H20 JT France 3 3m45 à 5m36

Le café pégadogique du 29 Février

Chronique de la carte scolaire

Au fur et à mesure que se tiennent les CDEN, le mécontentement monte devant les suppressions de postes. Les rectorats rendent leurs verdicts, les 14 000 suppressions de postes annoncées pour 2012 se concrétisent. La presse quotidienne régionale rend compte des mouvements locaux de protestation qui accueillent les fermetures de classe et les coups portés aux Rased. Parents, élus, enseignants ne se mobilisent un peu partout, les petites rivières locales deviendront elles un fleuve tumultueux ?
Les enseignants du lycée Emile Duclaux à Aurillac sont en grève depuis lundi. Une grève suivie par 84% d’entre eux. L e lycée perdrait 7 classes et 14 postes enseignants en deux ans.

Radio Totem 27 Février

Aurillac : grève au lycée Emile Duclaux
le 27/02/2012 18h48

Les enseignants du lycée Emile Duclaux à Aurillac sont en grève depuis lundi. 84% d’entre eux se sont déclarés grévistes, ce lundi, pour s’opposer à une nouvelle vague de suppressions de postes et de moyens pour la rentrée prochaine. Dans des tracts distribués aux élèves et aux parents, les professeurs déclarent que le lycée perdrait 7 classes et 14 postes enseignants en deux ans. Selon eux, des classes de terminale à plus de 37 élèves sont à prévoir

La Montagne 2 Mars

La Montagne 1 Février