Lycée Emile Duclaux en première ligne!
Le lycée Emile Duclaux se bat pour un égal accès de tous à une formation de qualité.
dimanche 25 mars 2012
mardi 20 mars 2012
lundi 19 mars 2012
Lettre des élèves du lycée Emile Duclaux à Mme le Recteur
*Lettre à l'attention de Madame Campion, Recteur de l'académie de
Clermont-Ferrand*
Fait à Aurillac, le 19 mars 2012
Madame le Recteur d'Académie,
En tant qu'élèves du lycée aurillacois Emile Duclaux, nous tenons à vous
informer publiquement, par le présent écrit, que nous désapprouvons les
diverses mesures prises à l'encontre de notre établissement, et soutenons
nos professeurs dans leur mouvement de protestation. En effet, nous
ressentons d'années en années une dégradation considérable de nos
conditions d'apprentissage, et nous estimons qu'il est aujourd'hui
nécessaire d'exprimer nos craintes.
Comme vous le savez déjà, si les mesures évoquées sont appliquées, notre
lycée verra trois de ses classes de terminale et une de ses classes de
seconde disparaître, entraînant une augmentation dramatique des effectifs
dans les classes. Nous, élèves, ne pouvons que nous prononcer contre un tel
projet, conscients de l'aberration que constitueraient des classes de 35
élèves et plus, comme l'annoncent les prévisions. Vous conviendrez que,
dans une telle situation de surcharge des classes, le concept
d'« accompagnement personnalisé » prévu par la réforme générale du lycée
devient inapplicable.
Plus préoccupante encore, la diminution du nombre d'heures allouées au
lycée, ainsi que la suppression de plusieurs postes de professeurs (dont
cinq postes pleins), menacent directement l'un des atouts majeurs de notre
établissement, à savoir la diversité des options proposées. Dès l'année
prochaine, nombre d'enseignements seront mis en danger : c'est notamment le
cas des langues et des options artistiques, mais également de certaines
spécialités introduites par la réforme de la classe de Terminale. Le lycée
Emile Duclaux étant le seul établissement cantalien à proposer certains de
ces enseignements, doit-on en déduire que les futurs élèves du Cantal
désireux de suivre ceux-ci seront contraints d'être scolarisés à
Clermont-Ferrand ? Il s'agit d'une atteinte à l'égalité des chances, et une
dégradation évidente de la qualité de l'enseignement dans notre
département.
Nous, lycéens, considérons que ces mesures nous concernent autant que le
personnel enseignant, et refusons d'assister sans agir à de telles
dégradations de nos conditions d'apprentissage. Nous revendiquons donc,
madame le Recteur, une révision du projet établi par le précédent Recteur,
c'est-à-dire le maintien des quatre classes touchées, la sauvegarde des
postes d'enseignants en passe d'être supprimés, la conservation de
l'ensemble des différentes options menacées ainsi que la création des
enseignements de spécialités prévus par la réforme. Nous ne pouvons
accepter sans réaction la mise en place de mesures qui mettent en danger
nos conditions d'apprentissage et de réussite.
Nous tenons à bien souligner le caractère apolitique de notre
mobilisation: l'enseignement dispensé dans notre établissement est en
danger, et c'est notre devoir d'élèves de défendre celui-ci aux côtés de
nos professeurs. De plus, désireux de poursuivre notre année dans les
meilleures conditions possibles, nous regrettons profondément d'avoir à
consacrer un temps précieux à de telles revendications, et espérons que
vous ferez le nécessaire pour que celles-ci aboutissent.
Les élèves du lycée Emile Duclaux mobilisés
Clermont-Ferrand*
Fait à Aurillac, le 19 mars 2012
Madame le Recteur d'Académie,
En tant qu'élèves du lycée aurillacois Emile Duclaux, nous tenons à vous
informer publiquement, par le présent écrit, que nous désapprouvons les
diverses mesures prises à l'encontre de notre établissement, et soutenons
nos professeurs dans leur mouvement de protestation. En effet, nous
ressentons d'années en années une dégradation considérable de nos
conditions d'apprentissage, et nous estimons qu'il est aujourd'hui
nécessaire d'exprimer nos craintes.
Comme vous le savez déjà, si les mesures évoquées sont appliquées, notre
lycée verra trois de ses classes de terminale et une de ses classes de
seconde disparaître, entraînant une augmentation dramatique des effectifs
dans les classes. Nous, élèves, ne pouvons que nous prononcer contre un tel
projet, conscients de l'aberration que constitueraient des classes de 35
élèves et plus, comme l'annoncent les prévisions. Vous conviendrez que,
dans une telle situation de surcharge des classes, le concept
d'« accompagnement personnalisé » prévu par la réforme générale du lycée
devient inapplicable.
Plus préoccupante encore, la diminution du nombre d'heures allouées au
lycée, ainsi que la suppression de plusieurs postes de professeurs (dont
cinq postes pleins), menacent directement l'un des atouts majeurs de notre
établissement, à savoir la diversité des options proposées. Dès l'année
prochaine, nombre d'enseignements seront mis en danger : c'est notamment le
cas des langues et des options artistiques, mais également de certaines
spécialités introduites par la réforme de la classe de Terminale. Le lycée
Emile Duclaux étant le seul établissement cantalien à proposer certains de
ces enseignements, doit-on en déduire que les futurs élèves du Cantal
désireux de suivre ceux-ci seront contraints d'être scolarisés à
Clermont-Ferrand ? Il s'agit d'une atteinte à l'égalité des chances, et une
dégradation évidente de la qualité de l'enseignement dans notre
département.
Nous, lycéens, considérons que ces mesures nous concernent autant que le
personnel enseignant, et refusons d'assister sans agir à de telles
dégradations de nos conditions d'apprentissage. Nous revendiquons donc,
madame le Recteur, une révision du projet établi par le précédent Recteur,
c'est-à-dire le maintien des quatre classes touchées, la sauvegarde des
postes d'enseignants en passe d'être supprimés, la conservation de
l'ensemble des différentes options menacées ainsi que la création des
enseignements de spécialités prévus par la réforme. Nous ne pouvons
accepter sans réaction la mise en place de mesures qui mettent en danger
nos conditions d'apprentissage et de réussite.
Nous tenons à bien souligner le caractère apolitique de notre
mobilisation: l'enseignement dispensé dans notre établissement est en
danger, et c'est notre devoir d'élèves de défendre celui-ci aux côtés de
nos professeurs. De plus, désireux de poursuivre notre année dans les
meilleures conditions possibles, nous regrettons profondément d'avoir à
consacrer un temps précieux à de telles revendications, et espérons que
vous ferez le nécessaire pour que celles-ci aboutissent.
Les élèves du lycée Emile Duclaux mobilisés
dimanche 18 mars 2012
18 mars Esprit Public de Philippe Meyer France Culture
Brèves :
- Intervention de Philippe Meyer à propos du lycée Emile Duclaux d’Aurillac :
« Il y a quatre ans notre émission avait été diffusée en direct et en public depuis le lycée Emile Duclaux à Aurillac dans le Cantal. Par trois fois, lors de la saison radiophonique 2007 2008, nous avions été accueillis dans cet établissement d’enseignement général par des professeurs enthousiastes et des lycéens attentifs et préparés. Le rectorat de Clermont Ferrand se propose de supprimer à la rentrée prochaine 136 des 768 heures d’enseignement qui y sont dispensées. Cette décision, qui aboutira à la déréliction de ce lycée, est annoncée alors que la Région Auvergne investit 14 millions d’euros dans la réfection des bâtiments et des équipements d’Émile Duclaux. C’est sans doute afin de montrer quel souci des deniers publics taraude le susdit rectorat et l’importance que son état-major accorde aux décisions des élus. Cette amputation aboutit à la suppression des enseignements optionnels, et notamment du grec, matière dont l’ensemble du corps enseignant d’Aurillac a été informé par son administration qu’elle était bien trop distinguée pour leurs élèves et que ceux qui tiennent à l’étudier n’ont qu’à devenir pensionnaires à Clermont Ferrand. La décision du rectorat fait peser sur le seul lycée Emile Duclaux 20% des suppressions de postes de l’ensemble de l’Académie. Nous espérons que la nouvelle rectrice, Madame Campion, se fait une autre idée de l’aménagement du territoire et du rôle que peut y jouer l’Éducation nationale. Pour ma part, je trouve ce cas suffisamment exemplaire de cette morgue inepte et du technocratisme aveugle que Sophie Coignard et Romain Gubert ont inventoriés dans un livre récent intitulé « L’Oligarchie des incapables » (Albin Michel, 2012) pour continuer à tenir nos auditeurs informés, dans cette émission ou à l’occasion d’une chronique matinale et toutologique. »
http://www.franceculture.fr/emission-l-esprit-public
- Intervention de Philippe Meyer à propos du lycée Emile Duclaux d’Aurillac :
« Il y a quatre ans notre émission avait été diffusée en direct et en public depuis le lycée Emile Duclaux à Aurillac dans le Cantal. Par trois fois, lors de la saison radiophonique 2007 2008, nous avions été accueillis dans cet établissement d’enseignement général par des professeurs enthousiastes et des lycéens attentifs et préparés. Le rectorat de Clermont Ferrand se propose de supprimer à la rentrée prochaine 136 des 768 heures d’enseignement qui y sont dispensées. Cette décision, qui aboutira à la déréliction de ce lycée, est annoncée alors que la Région Auvergne investit 14 millions d’euros dans la réfection des bâtiments et des équipements d’Émile Duclaux. C’est sans doute afin de montrer quel souci des deniers publics taraude le susdit rectorat et l’importance que son état-major accorde aux décisions des élus. Cette amputation aboutit à la suppression des enseignements optionnels, et notamment du grec, matière dont l’ensemble du corps enseignant d’Aurillac a été informé par son administration qu’elle était bien trop distinguée pour leurs élèves et que ceux qui tiennent à l’étudier n’ont qu’à devenir pensionnaires à Clermont Ferrand. La décision du rectorat fait peser sur le seul lycée Emile Duclaux 20% des suppressions de postes de l’ensemble de l’Académie. Nous espérons que la nouvelle rectrice, Madame Campion, se fait une autre idée de l’aménagement du territoire et du rôle que peut y jouer l’Éducation nationale. Pour ma part, je trouve ce cas suffisamment exemplaire de cette morgue inepte et du technocratisme aveugle que Sophie Coignard et Romain Gubert ont inventoriés dans un livre récent intitulé « L’Oligarchie des incapables » (Albin Michel, 2012) pour continuer à tenir nos auditeurs informés, dans cette émission ou à l’occasion d’une chronique matinale et toutologique. »
http://www.franceculture.fr/emission-l-esprit-public
samedi 17 mars 2012
Ilaca 16 mars
L’enseignement cible du gouvernement, Alain Calmette communique:
16 février 2011 Par Didier 1 Commentaire
Alain calmette Maire d’Aurillac et Conseiller Général du cantal s’indigne sur l’une des cibles privilégiées du gouvernement: L’enseignement, et communique à nos lecteurs:
Les professeurs du Lycée Emile Duclaux viennent de m’informer des évolutions inacceptables prévues pour cet établissement à la rentrée 2011:
- Perte de 2 classes de première
- Suppression de 7,5 postes soit 10% de l’effectif
La majorité municipale condamne cette attaque sans précédent contre le Lycée Emile Duclaux et soutiendra les enseignants et personnels de cet établissement dans les actions qu’ils seront amenés à conduire.
Cette situation n’est malheureusement pas isolée et le pire est à venir pour la rentrée prochaine.
Cette année s’avère être catastrophique pour l’enseignement public du Cantal. En effet le rectorat a d’ores et déjà annoncé la fermeture de 186 postes pour le secondaire et de 104 postes pour le primaire dans l’académie, soit une perte sèche de 186 emplois pour l’Auvergne. Nul doute que le Cantal, en général, et Aurillac, en particulier, seront encore une fois très lourdement frappés par ces suppressions : outre le Lycée Emile Duclaux, les Lycées Monnet, Mermoz et Cortat, l’E.R.E.A. seront eux aussi très affectés, sans parler des collèges pour lesquels nous n’avons pas encore d’information. On parle en outre de 15 suppressions de postes dans les écoles primaires.
La limite acceptable, en dessous de laquelle le service public d’enseignement ne peut être correctement rendu, est désormais franchie. L’école de la République, l’enseignement public garant de l’éducation pour tous, est mis à mal par un gouvernement et sa majorité UMP qui suppriment des postes d’enseignants sans discernement et sans aucune concertation, selon une logique purement comptable et financière.
Cette politique calamiteuse pour l’avenir et les générations futures réduit à peu de chose les efforts pourtant importants déployés par ailleurs par la Ville d’Aurillac, dans le cadre de son projet éducatif local (P.E.L.), qui a fait de l’éducation sa priorité.
http://www.ilaca.info/2011/02/16/lenseignement-cible-du-gouvernement-alain-calmette-communique/
16 février 2011 Par Didier 1 Commentaire
Alain calmette Maire d’Aurillac et Conseiller Général du cantal s’indigne sur l’une des cibles privilégiées du gouvernement: L’enseignement, et communique à nos lecteurs:
Les professeurs du Lycée Emile Duclaux viennent de m’informer des évolutions inacceptables prévues pour cet établissement à la rentrée 2011:
- Perte de 2 classes de première
- Suppression de 7,5 postes soit 10% de l’effectif
La majorité municipale condamne cette attaque sans précédent contre le Lycée Emile Duclaux et soutiendra les enseignants et personnels de cet établissement dans les actions qu’ils seront amenés à conduire.
Cette situation n’est malheureusement pas isolée et le pire est à venir pour la rentrée prochaine.
Cette année s’avère être catastrophique pour l’enseignement public du Cantal. En effet le rectorat a d’ores et déjà annoncé la fermeture de 186 postes pour le secondaire et de 104 postes pour le primaire dans l’académie, soit une perte sèche de 186 emplois pour l’Auvergne. Nul doute que le Cantal, en général, et Aurillac, en particulier, seront encore une fois très lourdement frappés par ces suppressions : outre le Lycée Emile Duclaux, les Lycées Monnet, Mermoz et Cortat, l’E.R.E.A. seront eux aussi très affectés, sans parler des collèges pour lesquels nous n’avons pas encore d’information. On parle en outre de 15 suppressions de postes dans les écoles primaires.
La limite acceptable, en dessous de laquelle le service public d’enseignement ne peut être correctement rendu, est désormais franchie. L’école de la République, l’enseignement public garant de l’éducation pour tous, est mis à mal par un gouvernement et sa majorité UMP qui suppriment des postes d’enseignants sans discernement et sans aucune concertation, selon une logique purement comptable et financière.
Cette politique calamiteuse pour l’avenir et les générations futures réduit à peu de chose les efforts pourtant importants déployés par ailleurs par la Ville d’Aurillac, dans le cadre de son projet éducatif local (P.E.L.), qui a fait de l’éducation sa priorité.
http://www.ilaca.info/2011/02/16/lenseignement-cible-du-gouvernement-alain-calmette-communique/
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